C'est l'équation policiero-médiatique après le placement en garde à vue d'un Gitan, ou du moins qualifié tel par les médias, dans le cadre de l'affaire Merah.
L'état psychologique du gitan arrêté pour complicité dans l'affaire
Merah n'a été mentionné que dans une interview de son avocat à BFM TV.
Ses troubles auraient été reconnus en justice. C'est une information
digne de ce nom, avec les précautions qu'elle doit susciter comme toute
autre information. Seulement, à part ces quelques mots sur une chaîne
TV, les autres comptes rendus médiatiques n'en parlent pas. On ne sait
toujours rien et on relaie toutes les supputations des "sources proches
de l'enquête", toujours préférées aux déclarations de la personne en
garde à vue, relayées par son conseil. Sacrée différence par rapport à
l'audition de M. Sarkozy dans l'affaire Bettencourt!
De toutes façons il reviendra à la justice de préciser si oui ou non cette personne a été impliquée dans les tueries de Merah, et c'est sa crédibilité qui est en jeu. Car, à supposer que cette personne ait participé à des vols, y compris du fameux scooter, cela n'en fait pas un complice dans un acte terroriste. Sauf, évidemment, à considérer son identité gitane et sa conversion à l'islam comme circonstances suffisamment aggravantes pour requalifier l'éventuelle complicité de vol en complicité de terrorisme. Ce serait l'acte de décès de l'égalité devant la loi et peut être de l'indépendance de la justice.
1 commentaire:
Bonjour je suis rome et musulmans de religion et pourtant je travail comme une personne normal
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