mardi 15 janvier 2013

Noisy-le-Grand et Champs sur Marne - deux bonnes nouvelles du collectif de soutien


Les enfants entrent à l’école à Noisy le grand !

Les enfants entrent à l’école à Noisy le grand !

Ce matin, 7 enfants rroms ont fait leur rentrée à l’école du « clos de l’arche » à Noisy le Grand.
Accompagnés par leurs familles et des militants du collectif, ils ont été accueillis par la directrice de l’école et l’inspecteur de l’éducation nationale. L’équipe enseignante s’est organisée pour les accueillir dans les classes et que leur intégration puisse bien se passer.
Il suffisait de voir le regard enchanté de ces enfants, tous bien habillés et bardés de leurs cartables, pour mesurer la fierté que représente cette entrée à l’école. C’est une reconnaissance importante pour ces familles et ceux qui les soutiennent, et le fruit du long travail de préparation et de pressions multiples organisées par le collectif.
Tout n’est pas réglé pour autant. Pour qu’ils soient inscrits en bon et due forme, l’inscription doit être faite par le Maire ou ordonnée par le Préfet. Aucun de ces interlocuteurs n’a répondu aux sollicitations qui leurs ont été adressées. Les familles et le collectif de soutien ont donc pris leur responsabilité en laissant les enfants. Tous les services de l’éducation nationale ont joué le jeu (celui de la loi). Reste maintenant aux autorités à régulariser la situation, pour que eux-aussi, enfin, se mettre en conformité avec la loi. Nous continuerons à agir dans ce sens.

Un sursis pour les familles de Champs sur Marne

Finalement, l’expulsion des familles Rroms installées sur le terrain situé au rond-point à Champs-sur-Marne en bordure de Noisy-le-Grand, n’aura pas lieu… aujourd’hui !
La préfecture de Seine-et-Marne a annoncée renoncer à l’évacuation estimant qu’elle était inapplicable. La décision de justice prévoyait que ne puisse être évacué que ceux qui avaient été assignés au tribunal, mais pas les autres familles. L’huissier chargé de cette affaire a estimé qu’en cas d’évacuation, on ne pourrait pas distinguer les personnes non assignées et identifier celles qui l’ont été.
Bien lui en a pris. C’était également la position des collectifs de soutien et de l’avocat des familles. C’est comme un « ouf » de soulagement qu’ont exprimé les familles lors de la conférence de presse organisée ce matin sur le terrain.
C’est donc un sursis pour ces familles, qui ont bien eu raison de ne pas croire aux intimidations des policiers venant quotidiennement leur répéter qu’il fallait partir, car le terrain allait être rasé le 15 janvier.
Si la vigilance s’impose, car on peut raisonnablement penser que la préfecture « ne va pas lâcher le morceau »… c’est tout de même un sérieux encouragement pour tous ceux qui luttent pour le droit de tous à vivre dans la dignité, et qui trouvent inimaginable qu’en plein mois de janvier on puisse envisager de mettre des familles à la rue, sans solution.
 
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Voilà un rayon de soleil ds le froid de l'hiver. Bravo !