Les enfants entrent à l’école à Noisy le grand !
Les enfants entrent à l’école à Noisy le grand !
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Ce matin, 7 enfants rroms ont fait leur rentrée à l’école du « clos de l’arche » à Noisy le Grand.
Accompagnés par leurs
familles et des militants du collectif, ils ont été accueillis par la
directrice de l’école et l’inspecteur de l’éducation nationale. L’équipe
enseignante s’est organisée pour les accueillir dans les classes et que
leur intégration puisse bien se passer.
Il
suffisait de voir le regard enchanté de ces enfants, tous bien habillés
et bardés de leurs cartables, pour mesurer la fierté que représente
cette entrée à l’école. C’est une reconnaissance importante pour ces
familles et ceux qui les soutiennent, et le fruit du long travail de
préparation et de pressions multiples organisées par le collectif.
Tout
n’est pas réglé pour autant. Pour qu’ils soient inscrits en bon et due
forme, l’inscription doit être faite par le Maire ou ordonnée par le
Préfet. Aucun de ces interlocuteurs n’a répondu aux sollicitations qui
leurs ont été adressées. Les familles et le collectif de soutien ont
donc pris leur responsabilité en laissant les enfants. Tous les services
de l’éducation nationale ont joué le jeu (celui de la loi). Reste
maintenant aux autorités à régulariser la situation, pour que eux-aussi,
enfin, se mettre en conformité avec la loi. Nous continuerons à agir
dans ce sens.
Un sursis pour les familles de Champs sur Marne
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Finalement,
l’expulsion des familles Rroms installées sur le terrain situé au
rond-point à Champs-sur-Marne en bordure de Noisy-le-Grand, n’aura pas
lieu… aujourd’hui !
La
préfecture de Seine-et-Marne a annoncée renoncer à l’évacuation
estimant qu’elle était inapplicable. La décision de justice prévoyait
que ne puisse être évacué que ceux qui avaient été assignés au tribunal,
mais pas les autres familles. L’huissier
chargé de cette affaire a estimé qu’en cas d’évacuation, on ne pourrait
pas distinguer les personnes non assignées et identifier celles qui
l’ont été.
Bien
lui en a pris. C’était également la position des collectifs de soutien
et de l’avocat des familles. C’est comme un « ouf » de soulagement
qu’ont exprimé les familles lors de la conférence de presse organisée ce
matin sur le terrain.
C’est donc un sursis pour ces familles, qui ont bien eu raison de ne pas croire aux intimidations des policiers venant quotidiennement leur répéter qu’il fallait partir, car le terrain allait être rasé le 15 janvier.
C’est donc un sursis pour ces familles, qui ont bien eu raison de ne pas croire aux intimidations des policiers venant quotidiennement leur répéter qu’il fallait partir, car le terrain allait être rasé le 15 janvier.
Si
la vigilance s’impose, car on peut raisonnablement penser que la
préfecture « ne va pas lâcher le morceau »… c’est tout de même un
sérieux encouragement pour tous ceux qui luttent pour le droit de tous à
vivre dans la dignité, et qui trouvent inimaginable qu’en plein mois de
janvier on puisse envisager de mettre des familles à la rue, sans
solution.
1 commentaire:
Voilà un rayon de soleil ds le froid de l'hiver. Bravo !
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