Affichage des articles dont le libellé est enfants. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est enfants. Afficher tous les articles

dimanche 31 janvier 2016

Non à l’expulsion du bidonville de la Porte de Clignancourt : MANIFESTATION DE SOUTIEN LUNDI 1er FEVRIER 2016 à 9h



En pleine trêve hivernale, la préfecture de Paris prépare l’évacuation forcée du bidonville de la Porte de Clignancourt.




Cela signifie non seulement le risque, en cette période de grand froid, d’une précarisation encore plus grande des familles qui vivent sur le terrain, mais aussi la mise en péril des démarches entreprises à la fois individuellement et collectivement concernant la scolarisation, le travail, le logement, etc.
Pour cette raison, nous, habitants du bidonville, membres d’associations d’accompagnement et de soutien, riverains, disons :

Non à l’expulsion du bidonville de la Porte de Clignancourt sans solution de relogement durable !




MANIFESTATION DE SOUTIEN LUNDI 1er FEVRIER 2016 à 9h


Face à l’existence des bidonvilles, les évacuations forcées ne peuvent prétendre constituer une réponse.
Celles-ci demeurent à la fois coûteuses et inefficaces. En effet, les propositions de relogement de la part des pouvoirs publics se limitent généralement à quelques nuits dans un hôtel social, en marge de tout lien de solidarité, loin des écoles, sans possibilité de faire la cuisine ou de recevoir qui que ce soit. De ce fait, elles se soldent par l’émergence de nouveaux bidonvilles, toujours plus précaires et soumis à des expulsions toujours plus pressantes.
Pire, poursuivant l’objectif irréaliste du découragement et, in fine, du retour au pays de personnes pourtant présentes depuis de nombreuses années sur le territoire français, une telle politique alimente les extrémismes et le racisme.

Or, face à cette situation subie, les habitants du bidonville de la Porte de Clignancourt ont choisi de se porter en véritables acteurs de la société civile et de présenter, au travers de l’association Les Bâtisseurs de cabanes, un projet de relogement crédible, innovant et moins coûteux que les évacuations répétées. Un tel projet vise bien à substituer à des pratiques indignes la possibilité de s’insérer activement dans la société française, de la faire vivre et l’enrichir. Il porte l’espoir de pouvoir se construire enfin un avenir.
C’est pourquoi, face à ces propositions concrètes, fruits d’un effort collectif, les pouvoirs publics doivent aujourd’hui s’engager à soutenir des solutions de relogement et de prise en charge sociale réalistes.


Venez protester contre l’évacuation du bidonville de la Porte de Clignancourt et soutenir les habitants dans leur projet !

Bookmark and Share

lundi 3 novembre 2014

Le maire de Saint-Denis doit se joindre à notre combat pour la dignité et les droits de tous!

Les arrêtés municipaux mettant en demeure des familles démunies à quitter leurs habitations précaires pleuvent de toute part. A Bobigny, le préfet de la Seine-Saint-Denis a expulsé plus de 300 Roumains et Bulgares en exécution d'un arrêté du maire, pris formellement en raison de la dangerosité du site. Ceci alors même que le tribunal de grande instance avait rejeté la demande d'expulsion formée par la mairie en qualité de propriétaire du terrain.

Désormais, c'est le maire de Saint-Denis qui multiplie les arrêtés d'expulsion, toujours au prétexte de la dangerosité des sites d'après la police municipale, alors que des constats d'huissiers contredisent cette thèse et que le tribunal de grande instance a accordé, au moins pour un des deux sites, un délai de six mois aux habitants, le temps que les autorités mettent en oeuvre le dispositif d'accompagnement prévu par la circulaire du 26 août 2012 relative à l'anticipation de l'évacuation des "campements illicites".

Après que des habitants de ces sites aient occupé pendant quelques heures la mairie de Saint-Denis lundi 27 octobre, le maire s'est engagé à recevoir demain, 4 novembre à 8 heures 30, une délégation composé par La voix des Rroms et Rromeurope. 

Ces personnes doivent vivre. Pour cela, elles ont besoin d'un abri. Si l'Etat leur refuse ce droit, la ville, elle a le choix entre servir d'exécutant de la sale besogne qui consiste à jeter femmes, hommes et enfants à la rue ou s'associer au xombat de ces derniers pour faire respecter leur dignité. 

Aux côtés des habitants de ces sites, nous demandons au maire de Saint-Denis de:
1.     Retirer les arrêtés d’expulsion des familles occupant des lieux sans droit ni titre rue Charles Michels et rue Ambroise Croizat !
2.     S’engager formellement de ne plus prendre de tels arrêtés
3.    Inscrire à l’école les enfants habitant ces lieux, comme la loi l’exige

Les associations Rromeurope et La voix des Rroms ont fait le choix du combat pour la dignité et les droits de tous. Le maire de Saint-Denis a déjà prouvé qu'il peut le faire aussi. Nous attendons de lui la confirmation de cette position par une réponse positive à ces demandes légitimes et minimales.

Ci-dessous le tract que les habitants des sites concernés distribueront aux dyonisiens devant et aux alentours de la mairie en attendant l'issue de la réunion.



Bookmark and Share

jeudi 23 octobre 2014

Avant la réunion Mairie - Préfecture de région aujourd’hui à 18 heures, les Rroms de Bobigny, expulsés, réclament leurs droits légitimes : scolarisation, relogement et accès aux soins.




Logés dans un gymnase de la ville de Paris depuis deux jours, une soixantaine de Roms expulsés du bidonville des Coquetiers le 21 octobre ne se sont toujours pas vu proposer de solution pérenne de relogement. C’est pourtant une des obligations que fixe la circulaire du 26 août 2012.

L’expulsion a provoqué la déscolarisation de tous les enfants vivant sur le bidonville alors que celui-là même comptait un des plus hauts pourcentages d’enfants dans un parcours scolaire et était à ce titre là exemplaire.

Les Roms de Bobigny non relogés  et les associations qui les épaulent demandent donc simplement le respect par l’Etat de sa propre loi, à savoir la rescolarisation des enfants, le relogement  des expulsés et un accès aux soins pour tous.

Les autorités sont donc mises devant leur responsabilité à l’issue de cette réunion. Elles doivent y répondre avec d’autant plus de sérieux que la crise humanitaire en cours leur est imputable, a commencer par la mairie de Bobigny, mais également le gouvernement, par les politiques d’expulsion qu’il mène.

Signatures :
La voix des Rroms, Les Enfants du Canal, Mouvement Antiraciste Européen–EGAM, SOS Racisme, Entraides-Citoyennes, RESF93, MRAP 93, Collectif Bobigny, Convivances, l’ASEFRR,  Collectif de soutien aux Roms de Clichy-Sous-Bois, Collectif Romeurope Noisy-Le-Grand, Ligue des Droits de l'Homme, Alternative Libertaire, Ensemble !


Contact Presse : 
Elie Petit
Responsable de la Communication
Mouvement Antiraciste Européen – EGAM (European Grassroots Antiracist Movement)
www.egam.eu
+33.6.68.08.61.02
elie.petit@yahoo.fr





Bookmark and Share