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mercredi 15 juin 2016

Au Bourget, policiers et riverains sont-ils « tout permis » contre les Rroms ?

Le 13 juin dernier,  la police municipale du Bourget a procédé à l’expulsion brutale et probablement illégale d’une maison vide occupée par 7 hommes, femmes et enfants Rroms.  Les occupants étaient depuis des jours l’objet d’intimidations et menaces de leurs voisins. Alors que l’ONU s’inquiète des violences policières en France, La voix des Rroms s’alarme de la gravité de leurs conséquences sur la vie quotidienne des personnes les plus vulnérables. Le pôle « Déontologie de la sécurité » du Défenseur des Droits a été saisi.





Le 18 avril dernier La voix des Rroms était invitée à Genève pour témoigner devant le Comité contre la torture de l'ONU qui examinait la situation française, notamment sous l’aspect des violences policières.

Depuis, la réalité témoigne quotidiennement de l’intensité et de la banalité de cette violence en direction des Rroms migrants.

"une nouvelle expulsion particulièrement  violente" 


Ainsi, 7 hommes, femmes et enfants, anciens résidents du Bidonville du Samaritain, -dont l’expulsion brutale avait fait en Aout 2015, l’objet de condamnation fermes du Défenseur des Droits, et du Commissaire aux Droits de l'Homme de l'ONU- ont fait l’objet, le soir du 13 juin dernier, d’une nouvelle expulsion particulièrement  violente et dont la justice devra décider de la probable illégalité.

Depuis 10 jours, Costel, Rrom de nationalité roumaine, son fils, et une autre famille composée d’un couple, une grand-mère et deux enfants, s’étaient installés dans une maison vide au milieu de quartier pavillonnaire de classe moyenne blanche de la commune du Bourget, après avoir été victimes d’une nouvelle expulsion.

Lors de la première visite de la police nationale à leur nouveau logis, Costel et ses amis ont présenté une preuve de ce que leur occupation avait plus de 48 h d’ancienneté. Cette preuve a été reconnue par ces policiers du commissariat de La Courneuve. Elle garantissait donc qu’une éventuelle expulsion ne pourrait être que le fait d’une décision de justice, laissant ainsi  aux occupants  de la maison un certain  répit.  

Mais visiblement ce souci de la justice ne semblait pas être du goût de tous. En effet, les jours d’après, des voisins, au premier chef desquels un homme se présentant comme étant un gendarme à la retraite et disant être le propriétaire, sont venus avec l’intention de déloger Costel et ses amis par la force. Ces derniers témoignent avoir été l’objet de menaces de mort. Cette stratégie illégale d’intimidation  ne  fit qu’aller crescendo chaque jour.

« les papiers ce sera poubelle » 


Jusqu’au soir du 13 juin, ou des hommes de la police municipale du Bourget, qui n’est pas habilitée à procéder à des expulsions (hors exécution d'un arrêté municipal), sont venus mettre à exécution les menaces portées par les voisins des jours durant. Costel raconte avoir été giflé par un policier,  ainsi que son fils, menacés d’être "gazés", et sortis de force de la maison.  Les deux femmes arrivent alors et demandent d’entrer dans la maison pour récupérer leurs papiers. Ce à quoi un policier répond : « les papiers ce sera poubelle ».  Lorsque l’une d’entre elles lui présente la preuve de l’ancienneté de leur occupation et donc de la légalité de leur présence, ce policier la déchire devant elle. Il affirme par ce geste devant cette femme, qu’entre elle et la police, il n’est pas question de justice, mais de force, c’est-à-dire de violence !

Afin ne pas laisser impuni le comportement illégal et dangereux des forces de l’ordre, le Pôle juridique du Mouvement du 16 Mai, réseau d’organisations dont fait partie La voix des Rroms a saisi le pôle « Déontologie de la sécurité » du Défenseur des Droits qui  a ouvert un dossier. En outre, une plainte a été déposée contre le  gendarme à la retraite pour « menaces de mort ».  Ce sera à la justice de décider si  désormais en  France  la loi est faite par  seul le pouvoir  de la violence  qu’elle soit institutionnelle ou privée.



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mardi 21 juillet 2015

APPEL ! Marche de la Dignité : 31 octobre 2015.

Collectif Marche des Femmes pour la Dignité (MAFED), avec Angela Davis


"contre l'humiliation quotidienne, contre le mépris, contre l'islamophobie, la négrophobie, la rromophobie, galopantes, contre les crimes policiers, s'impose une nouvelle marche : la marche de la dignité. Notre réaction puissante, organisée, confiante est la seule façon d'enrayer notre écrasement collectif annoncé."


En octobre 2005, étaient fauchées à Clichy-sous-Bois, les jeunes vies de Ziad et Bouna, une tragédie mettant en cause des fonctionnaires de police. Depuis, la stratégie de l'État français, loin de chercher à châtier les coupables, consiste uniquement à fuir ses responsabilités. Comme il l'a fait dans les dizaines de crimes policiers depuis des décennies.

Ce même mois d'octobre 2005, comme réponse à leur mort, un vent de colère secoua toutes les banlieues de France pendant des semaines. Les interprétations les plus courantes de ces émeutes incriminèrent à juste titre la déshérence des quartiers, les conditions sociales lamentables, le chômage, la vie dure : une véritable guerre sociale faite aux pauvres. Mais elle ne dirent pas assez combien au cœur de cette révolte, figurait, forte, l'exigence de respect. La dénonciation du mépris par lequel avait été traitée la mort de ces deux adolescents et à travers leur cas, la dénonciation du mépris souverain dans lequel sont tenus les habitants des quartiers, leur attachement à la dignité collective.

"Nous ne sommes pas du gibier à flics, nous sommes des êtres humains !"

Vingt ans plus tôt en 1983, ce sont déjà d'autres violences policières qui poussèrent des jeunes issus de l'immigration post-coloniale à mener à travers la France la Marche de 1984, la fameuse marche pour l'égalité. Égalité sociale, bien sûr mais aussi égalité de considération. Les jeunes disaient "Nous ne sommes pas du gibier à flics, nous sommes des êtres humains !" L'État se devait de la briser. Il mit alors tout en oeuvre pour saboter cette auto-organisation en médiatisant à outrance certaines officines pseudo-antiracistes. Celles-ci s'employèrent de tous leurs moyens financiers à étouffer la Marche pour l'égalité sous les milliers de décibels de concerts gratuits et leur anti-racisme de pacotille.

Aujourd'hui, comme il y a 30 ans, comme il y a 10 ans, loin d'avoir renoncé à ses comportements passés, l'État français ne sait que renforcer tous ses dispositifs de surveillance et de répression. En plus des conditions sociales toujours plus déplorables, le harcèlement des populations des quartiers, leur humiliation, constituent le quotidien pour les Noirs, les Arabes, les Rroms, les Blancs des quartiers. Dans ce paysage dévasté, le crime policier n'est jamais fortuit. Il est l'aboutissement de toute la logique d'un État qui n'a pour nous que désintérêt et mépris.

"l'État français ne sait que renforcer tous ses dispositifs de surveillance et de répression."

Le crime policier est l'expression achevée du racisme d'État. C'est celui-ci qui conditionne des fonctionnaires puissamment armés à passer à l'acte, c'est lui qui les dispense de réfléchir au moment tragique, qui leur donne le temps de se saisir de leur arme, d'ajuster et de tirer à mort ou d'écraser la poitrine et la gorge de leur proie sous la clef d'étranglement. Le message implicite que délivre le crime policier est simple. "Non seulement vous n'êtes pas des êtres humains comme les autres, mais avec vous nous pouvons aller jusqu'à la mise à mort et les meurtriers sont assurés de l'impunité". À ce jour, rarissimes sont les procès ayant abouti favorablement. Le crime policier n'est jamais un homicide involontaire, il n'est jamais gratuit, il est là pour répandre la consternation, la désolation dans les cœurs et les esprits des familles endeuillées, pour nous faire renoncer à être traités comme des êtres humains. Il n'épargnera personne, il est là pour nous terroriser. C'est pourquoi comme il y a 30 ans, comme il y a dix ans, contre l'humiliation quotidienne, contre le mépris, contre l'islamophobie, la négrophobie, la rromophobie, galopantes, contre les crimes policiers, s'impose une nouvelle marche : la marche de la dignité. Notre réaction puissante, organisée, confiante est la seule façon d'enrayer notre écrasement collectif annoncé.

C'est à cette grande Marche de la Dignité que nous vous convions le 31 octobre prochain.
Amal Bentounsi, le 8 mai 2015, à Saint-Denis, au nom du collectif Marche des Femmes pour la Dignité (MAFED)


Amal BENTOUNSI, Sihame ASSBAGUE, Rachida AZZIZ, Paola BACCHETTA, BAMS Hind BEN FARES, Nargesse BIBIMOUNE, Houria BOUTELDJA, Sarah CARMONA, CASEY, Samia CHALA, Ismahane CHOUDER, Rokhaya DIALLO, Eva DOUMBIA, Soraya EL KAHLAOUI, Mireille FANON-MENDES France, Tauana Olivia GOMES-SILVA, Nacira GUENIF-SOUILAMAS, Hanane KARIMI, Fatima KHEMILAT, Stella MAGLIANI-BELKACEM, Zakia MEZIANI, Karima MONDON, Samia MOUCHARIK, Ndella PAYE, Maboula SOUMAHORO, Hanifa TAGUELMINT, Nadia TENGOUT, Vanessa THOMPSON, Joby VALENTE, Françoise VERGES, Louisa YOUSFI
Soutiens collectifs (associations/ organisations subissant le racisme/ issues des immigrations et des quartiers)
Association des travailleurs maghrébins de France, Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (Tourcoing), Azira's way, Brigade Anti-Négrophobie, Bruxelles Panthères, Collectif Ali Ziri, Collectif des filles et fils d'Africains déportés, Collectif des Musulmans de France, Droit à la différence, Falsafa (Angers), Fondation Frantz Fanon, Front Uni de l'Immigration et des Quartiers Populaires, La Voix des Rroms, Les Indivisibles, Mamans Toutes Égales, Mémoires en marche, Parti des Indigènes de la République, Romano Godjako Truj, Urgence Notre Police Assassine, Collectif Afro-Fem, Collectif contre Exhibit B.
Soutiens individuels (personnalités, artistes, intellectuels…)
Aminata Traoré (ancienne ministre de la Culture du Mali, écrivaine/Mali), Said Bouamama (sociologue/FUIQP), Asma Lamrabet (Directrice du centre d'études féminines en Islam/ Maroc), Amina Annabi (artiste), Saidou ZEP (artiste), Baro Sintax (artiste), Princesse Erika (artiste), Esperanza Fernandez, Skalpel/ Première Ligne / Bboykonsian (artiste), Raphael Confiant (écrivain/Martinique), Malika Hamidi (Sociologue, Directrice du European Muslim Network/Belgique), Ali Rahni (militant associatif), Angela Davis (activiste/USA), Esse Lawson (comédienne)
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mercredi 3 juin 2015

Le Jour de la Sirène de Juin 2015 : C'est aujourd'hui de 17h à 18h sur radio FPP 106.3 et www.rfpp.net


Mercredi 3 juin 2015 de 17h à 18h

Le jour de la Sirène de Juin

(l'émission de La voix des Rroms et Radio.Graphie)FPP 106.3 en Île-de-France et www.rfpp.net partout dans le monde

reçoit

Clémence (association Rue et Cité) et 
Corina, habitante du bidonville menacé au 165 rue de Paris à Bobigny



et 

diffusera

un entretien avec Anina Ciuciu 


réalisé lors de

la Fête de l'Insurrection Gitane 


L'équipe reviendra en outre sur les actualités minoritaires du mois passé et du mois à venir

L'émission sera animée par les sons de
 l'unique DJ Tzigane de France
A.K.A
DJ RROM & ROLL




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mercredi 21 janvier 2015

Justice 4 Raymond Gurême : Et la campagne repart de plus belle ! Signez la pétition : http://www.petitions24.net/solidarite_avec_raymond_gureme


Cher(e)s ami(e)s, 

Ce 12 janvier dernier, la Justice a signifié à Monsieur Raymond Gurême, résistant, déporté, survivant du "Génocide des Tziganes" le classement sans suite de sa plainte pour violences policières. (cf : http://www.depechestsiganes.fr/violences-policieres-classement-sans-suite-de-la-plainte-de-raymond-gureme-89-ans/

Pour un homme dont la vie est de bout en bout animée par  l'insoumission et le souci de la justice universelle, il va de soi que la lutte continue. Une nouvelle plainte avec constitution de partie civile est en cours : Signez cette pétition ! Elle sera envoyée le 27 janvier prochain, journée internationale de la mémoire de tous les génocides, à Madame Christiane Taubira, ministre de la Justice, et à Mr Jérôme Guedj, président du Conseil Général de l'Essonne !
http://www.petitions24.net/solidarite_avec_raymond_gureme

Une page facebook a été créée, afin de rassembler les actualités de cette campagne  ! :
​​
En vous remerciant


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mercredi 3 décembre 2014

Le jour de la Sirène de Décembre, émission de la Voix des Rroms : Aujourd'hui sur FPP 106.3 à 17H


La Voix des Rroms et Radio.Graphie présentent

LE JOUR DE LA SIRÈNE



Aujourd'hui à 17h sur Fréquence Paris Plurielle 106.3 FM et www.rfpp.net

où il sera question 
des expulsions sans relogement à Saint-Denis et à Ivry s/Seine

et des négociations entamées par les hommes et les femmes du plus vieux Bidonville de France, à la Courneuve


et de la rencontre du 15 novembre dernier à Montreuil autour des violences policières




INVITÉE : SAMIA HAMICHE
du centre social auto-géré 


LE DILENGO
https://squatdilengo.wordpress.com/

et 


comme chaque mois les sons de l'unique DJ TZIGANE de France

DJ RROM & ROLL
https://www.facebook.com/pages/DJ-RROM-ROLL/598099096941736?fref=ts

Disponible en postcast sur http://audioblog.arteradio.com/blog/Radiographie/

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lundi 17 novembre 2014

Avava-Ovava (Editions Al dante), tournée d'automne du 20 au 23 Novembre : Avignon, Saint-Etienne, Lyon

TOURNÉE D'AUTOMNE


Avignon . Saint-Etienne. Lyon


La voix des Rroms présente son livre et son action, avec Anina Ciuciu, Pierre Chopinaud, Valentin Merlin, Saimir Mile et Lise Foisneau


Avava-Ovava, Venant nous serons ! Un titre en langue Rromani, pour un livre qui surgit de la conscience du peuple Rrom. Venant, nous serons, car il est la pointe lancée en avant du surgissement d’un peuple inouï.
Poètes, juristes, historiens, voyageurs, 5 auteurs sont dans 5 textes installés à ce point de leur métamorphose. Il n’y a pas de fatalité sans mutation de ceux qu’elle emporte. Avava-Ovava, formule énigmatiquede « être » en langue des Rroms qui est le lieu de la rencontre du devenir et du retour. Le voyage et le tragique en sont lemotif fondateur, Avava- Ovava est écrit après que ses 5 auteurs soient revenus d’avoir vus les eaux d’Auschwitz-Birkenau où sont dissous les rroms morts du « camp des familles tziganes ». Avava-Ovava est traversé par des éclats de rire régénérateurs.
Narration, méditation, témoignage, il s’ouvre et descend dans l’Histoire, où s’affrontent des figures fantastiques,
comme sorties d’un fleuve d’Allemagne. Tel l’apprenti sorcier il exhume pour les exorciser les forces occultes qui, depuis l’imaginaire et par la loi, conduisent la violence publique contre « ceux qui n’ont pas de nom ».
Puis ilmet en accusation l’exhortation à lamémoire des crimes demasse en questionnant sa fonction. Qu’a t’on à fixer sur l’horreur les regards de la population ? Serait-ce pour l’aveugler au point de ne plus voir que ce peut être le bourreau qui place les yeux dans sa direction ?




Jeudi 20 Novembre à Avignon

19h

Centre Européen de la Poésie
(4, 6 rue Figuière)

Violences contre les Rroms d'hier et d'aujourd'hui

 Rencontres autour du livre Avava-Ovava (Editions Al Dante 2014)
avec les auteurs Pierre Chopinaud, Anina Ciuciu, Saimir Mile, Valentin Merlin, Lise Foisneau

Suivi d'un verre musical avec
DJ RROM & ROLL


*

Vendredi 21 Novembre à Saint-Etienne

15h

 Bourse du travail
(cours Victor Hugo)

Ouverture musicale
rencontres, lectures, politiques et poétiques autour du livre-manifeste Avava-Ovava (Editions Al Dante)
en présence des auteurs
modéré par Esmeralda Romanes

et  

20 h

LA GUEULE NOIRE
(16 rue du Mont, quartier de Bellevue)

rencontres, lectures, politiques et poétiques autour du livre-manifeste 
en présence des auteurs
Projection
Dîner musical




*

Dimanche 23 Novembre à Lyon

14h

Salon des Éditions Libertaires
(Maison des associations,  28 rue Denfert-Rochereau 69 004 Lyon

Violences contre les Rroms d'hier et d'aujourd'hui

 Rencontres autour du livre Avava-Ovava (Editions Al Dante 2014)
avec les auteurs Pierre Chopinaud, Anina Ciuciu, Saimir Mile, Valentin Merlin, Lise Foisneau

LES AUTEURS

ANINA CIUCIU: Jeune Romni de Roumanie (et depuis peu, française). Actuellement étudiante enmaster de droit à la Sorbonne. Elle a publié enmars
2013, aux éditions city, un livre intitulé Je suis tzigane et je le reste, qui vient d'être traduit et publié en Roumanie. Depuis avril 2014 : conseillère honorifique
du premierministre roumain pour la «problématique rrom».
LISE FOISNEAU:Membre du bureau de La Voix des Rroms, étudiante enmaster d'histoire à Sciences Po Paris, rédige actuellement unmémoire intitulé
La famille contre l'Etat. Anthropologie historique d'une famille tsigane dite étrangère dans l'espace national, du début du 20ème siècle aux années 1940.
Dans ce travail, ellemontre comment une famille tsigane, arrivée de Russie dans les années 1860, a réussi à préserver sa liberté et ses structures d'organisation
en dépit de contraintes administratives adoptées à son encontre.
PIERRE CHOPINAUD : Auteur, traducteur de la langue Rromani, coordinateur de La Voix des Rroms, a vécu, au plan de l’action et de l’esprit, parmi les
communautés Rroms dans plusieurs pays d’Europe.
VALENTINMERLIN: Étudiant en sociologie successivement à Aix-en-Provence, à Toulouse et à Strasbourg. A vécu plusieursmois au sein d’un des plus
grands et plus anciens bidonvilles Rroms de Seine-Saint-Denis. Il vit et agit actuellement au centre social autogéré dit l’Attieké, à Saint-Denis.
SAIMIRMILE : Rromde citoyenneté albanaise. Depuis 1996 il vit en France où il a étudié le droit international à la Sorbonne et la langue et civilisation
rromani à l'INALCO. Il préside l'association La voix des Rroms, etmène une large action, dans l'espace public français et international, comme dans le réel, de défense des droits et renversement des représentations.




AL DANTE
gestes & écritures indociles


Livre disponible (15 €, frais de port inclus)  : http://www.insurrection-gitane.com/?product=livre-avava-ovava et http://al-dante.org/












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vendredi 7 novembre 2014

La voix des Rroms marche contre les violences policières samedi 8 novembre 14h Paris Bastille

  1. Demain samedi 8 novembre 2014


La voix des Rroms, les familles de victimes de crimes policiers, associations de quartiers populaires et associations de lutte contre les discriminations 

s'uniront dans la marche contre toutes les violences policières derrière la banderole de Urgence Notre Police Assassine

 à 14h à Bastille, 

pour marcher jusqu'à Gambetta. Nous comptons sur vous pour nous rejoindre! N'hésitez pas à ramener vos pancartes. 

#Remi #ZyedEtBouna #Amine #Lamine #Wissam... Même combat


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jeudi 23 octobre 2014

Avant la réunion Mairie - Préfecture de région aujourd’hui à 18 heures, les Rroms de Bobigny, expulsés, réclament leurs droits légitimes : scolarisation, relogement et accès aux soins.




Logés dans un gymnase de la ville de Paris depuis deux jours, une soixantaine de Roms expulsés du bidonville des Coquetiers le 21 octobre ne se sont toujours pas vu proposer de solution pérenne de relogement. C’est pourtant une des obligations que fixe la circulaire du 26 août 2012.

L’expulsion a provoqué la déscolarisation de tous les enfants vivant sur le bidonville alors que celui-là même comptait un des plus hauts pourcentages d’enfants dans un parcours scolaire et était à ce titre là exemplaire.

Les Roms de Bobigny non relogés  et les associations qui les épaulent demandent donc simplement le respect par l’Etat de sa propre loi, à savoir la rescolarisation des enfants, le relogement  des expulsés et un accès aux soins pour tous.

Les autorités sont donc mises devant leur responsabilité à l’issue de cette réunion. Elles doivent y répondre avec d’autant plus de sérieux que la crise humanitaire en cours leur est imputable, a commencer par la mairie de Bobigny, mais également le gouvernement, par les politiques d’expulsion qu’il mène.

Signatures :
La voix des Rroms, Les Enfants du Canal, Mouvement Antiraciste Européen–EGAM, SOS Racisme, Entraides-Citoyennes, RESF93, MRAP 93, Collectif Bobigny, Convivances, l’ASEFRR,  Collectif de soutien aux Roms de Clichy-Sous-Bois, Collectif Romeurope Noisy-Le-Grand, Ligue des Droits de l'Homme, Alternative Libertaire, Ensemble !


Contact Presse : 
Elie Petit
Responsable de la Communication
Mouvement Antiraciste Européen – EGAM (European Grassroots Antiracist Movement)
www.egam.eu
+33.6.68.08.61.02
elie.petit@yahoo.fr





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