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vendredi 11 décembre 2015

Speach of "La voix des Rroms" representative at the European Parliament : 2015 october 14

Ladies and Gentlemen,


The organization La voix des Rroms denounces French policy towards « Roma » as a systemic racist exclusion from society of a group of people. This policy has  been strongly criticized on September 11, 2015  by UN High Commisionner for Human Rights, Zeid Ra’ad Al-Hussein, as being « punitive and destructive »[1].

This policy has a very damaging impact on the life of thousands of children, men and women, European migrants living in squats or slums and for this reason, presumed and publicly designated as « Roma ».  Since nearly 25 years, and Berlin’s wall fall, a whole generation of children and youngsters has now been destroyed and sacrified on French territory.
This policy leads, slowly but surely, to the destruction of  a whole human group in Europe. Change has to come ! It has to come now !

Nothing has changed since François Hollande replaced former President of French Republic Nicolas Sarkozy. After Viviane Reding warned again, in 2012, the newly elected governement on its « Roma » policy, this same government adopted a regulation: « Circular on anticipation and accompaniment of the evictions of illegal camps ».  This document remains untill now the only governmental referred to as «National Roma Integration» ; it is basically a methodoly for evictions. Moreover, La voix des Rroms considers this very document to be racist in itself. Although indirectly, - the document does not use the word “Roma”, -  the circular associates “Roma” with “camps”, following the century-old stereotype of “vagabond gypsies” and, more importantly, with “illegal”.

The guiding principle of this circular was confirmed one year later by the then Minister of Interior Manuel Valls, who declared to media : « this people has a way of life too different from ours, and they’re obviously in confrontation ». La voix des Rroms, sued current prime minister for hate speach. M. Valls benefits from an instituional mechanism that protects any member of the government from justice. Mainstream media remained silent on that case except high level sociologist and Professor Eric Fassin[2] and Mr. Edwy Plenel, director of the mot important independant French media, Mediapart, who said in an interview : « the danger is not Marine Le Pen, it is Manuel Valls »[3]

This statetment expresses the letter and the spirit of French public policy towards East-European migrants presumed to be « Roma » and living in slum or squats. It consists of systemic evictions of the people from their habitat and the continuous and systematic destruction of any effort made by them, alone or together with NGOs, toward social inclusion. 

On last August 27, both local and national managing authorities evicted the Samaritan Slum in La Courneuve near Paris, although since more than a year a coalition of over 30 Organizations among whom « La Fondation Abbé Pierre », « Médecins du monde », “La voix des rroms”, architects and researchers had been proposing an ambitious project of inclusion and advocated for an alternative policy. The institutional answer to this innovative approach and project was police brutality and infringement of government’s methodology itself (of the circular on evictions).

When one of the supporters of the alternative project, a bishop, asked, in a private interview, M. Cazeneuve, current minister of interior, the reason of this behavior, he answers « slums are matter of mafia ».

Same answer was recently given by the President of  the Republic to a letter that a supporter of  La voix des Rroms sent to him asking to avoid the eviction of the Samaritan Slum.

La voix des Rroms belies such accusations and highligts the danger that represents the criminalisation, at the highest level of French State, of a specific group of poor people supposed to be « Roma ».

The report released by the National Collective for Human Rights Romeurope on 23 September 2015 points out that more than 13 000 people were evicted in 2014 from 138 slums or squats. 1000 were forced to live their place of life because of fire or flooding. Their number has increased since 2013 and it continues to increase. In 2015 as an average, 150 people are evicted from their home in slums or squats each week.

In 2014, the same report estimates that between 30 and 40 millions euros were spent by managing authorithies in order to execute the 138 forced evictions. This is 10 times higher than the allocated budget of the Dihal (national contact point) for the inclusion of the inhabitants of “illegal camps”.

Following the « human side » of the « circular on evictions » a social organism called Adoma was entrusted by the government the mission to accompany the evictions. Following their own report, 63 families were accompanied and rehoused since the mission began, among whose 16 in region Île-de-France. This is less than 2% of the whole people concerned.  Thus, 98 % of the children, women and men are the object of what UN High Commissionner for Human Rights Zeid Ra’ad Al-Hussein,  named french « punitive and destructive » policy towards « Roma ».



[1] http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=51851#.VhKR4LTtmko
[2] http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/25/roms-la-vocation-de-manuel-valls_3484429_3232.html
[3] http://www.dailymotion.com/video/x16vmvl_edwy-plenel-le-danger-ce-n-est-pas-madame-le-pen-mais-manuel-valls_news

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lundi 29 juin 2015

Manuel Carlos VALLS devant la Cour d'appel de Paris

La Voix des Rroms a fait citer M. Manuel Valls devant la Cour d'appel de Paris du chef de provocation à la haine raciale contre les Rroms. Cette procédure concerne des propos que Manuel Valls a tenu en 2013, lorsqu'il était ministre de l'intérieur. En première instance, le tribunal s'était déclaré incompétent. L'audience se déroulera le 2 juillet à 13h30 à la Cour d'appel de Paris (pôle 2, chambre 7).

En première instance, les juges se sont déclarés incompétents, jugeant que Manuel Valls s'exprimait en tant que ministre sur une politique du gouvernement et que, par conséquent, il ne pouvait être poursuivi que devant la Cour de justice de la République.

La Voix des Rroms estime cependant que la République française, sauf à renier ses principes fondateurs, ne peut tolérer des politiques menées sur une base raciale et donc, qu'en parlant de manière générale et méprisante d'un groupe ethnique, M. Valls ne pouvait en aucun cas avoir agi dans le cadre de ses fonctions gouvernementales. En effet, M. Valls a affirmé notamment : "Il y a évidemment des solutions d'intégration mais elles ne concernent que quelques familles, c'est illusoire de penser qu'on règle le problème des populations roms à travers uniquement l'insertion". Si ses propos ne sont pas ceux d’un simple citoyen, mais ceux d'un ministre, alors il s’agit d’une faute grave de l’Etat, d'une violation du principe d'égalité.

Ces propos, comme d'autres que M. Valls a répétés à plusieurs reprises, participent de la stigmatisation à grande échelle des Rroms et de la montée de l'antitsiganisme qu'ont constaté plusieurs acteurs, nationaux et internationaux, parmi lesquels l'ONU. C'est pourquoi La voix des Rroms est déterminée à poursuivre son action aussi longtemps qu'il faudra devant la justice, afin que cesse le racisme structurel et la fragmentation de la société en segments dressés les uns contre les autres.

Télécharger ici la citation directe, contenant l'ensemble des propos poursuivis.



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jeudi 25 juin 2015

Prochaine condamnation, celle de Valls pour incitation à la haine raciale?

C’est une victoire judiciaire historique inespérée pour les associations du Collectif "Stop le contrôle au faciès". Mais celle-ci n’arrête pas le combat, elle incite à le poursuivre jusqu’à ce qu’elle soit inscrite dans la loi, et palpable au quotidien, pour tout le monde… Membre du collectif, La voix des Rroms marquera la prochaine  étape le 2 juillet prochain. Elle a cité à comparaître Manuel Valls pour incitation à la haine raciale avec des propos qu'il a tenus en 2013.

Le 24 juin 2015, pour la 1ère fois en France, l’Etat est condamné pour contrôle au faciès. Un peu plus de trois ans après leur plainte via le pôle juridique du Collectif Stop le Contrôle au Faciès, les treize plaignants ont ainsi découvert le délibéré de l’une des plus grandes instances juridiques de la République, la Cour d’Appel de Paris. Pour cinq d’entre eux, la justice a estimé que l’Etat avait commis une faute lourde et qu’il leur était redevable de 1500 euros de dommages et intérêts.

Une victoire inespérée pour l’ensemble des associations du Collectif Stop le Contrôle au Faciès, coalition d’associations de quartiers populaires, d’associations antiracistes, et d’associations de lutte contre les violences policières, qui – depuis 2011 – mènent collectivement ce combat avec l’appui de membres de la société civile,  de célébrités et de personnalités politiques engagées.

Loin d’être un aboutissement, cette victoire déterminante n’est pour elles qu’un nouveau départ. Elle envoie un message fort à tous les citoyens, et plus particulièrement aux plus discriminés. Car s’il semble, pour l’instant, quasiment impossible de faire condamner les policiers aux comportements abusifs, la Justice a placé le curseur sur les véritables responsables du fossé entre la police et la population : les représentants de l’Etat. Ce sont bien eux qui décident de la condition de travail des policiers ainsi que des recours face à ces dysfonctionnements, problématiques pour tous. La répression dont font l'objet en continu les Rroms est elle aussi le fruit d'un antitsiganisme décomplexé, exprimé ouvertement par le "premier flic de France", aujourd'hui premier ministre, qui devra répondre devant la Cour d'Appel de Paris le 2 juillet 2015 pour ses propos comme les Roms "ne souhaitent pas s'intégrer pour des raisons culturelles", leur mode de vie et celle des Français sont "évidemment en confrontation" etc.

lundi 22 décembre 2014

Le tribunal incompétent pour juger Valls - appel de La voix des Rroms

Par jugement du 19 décembre 2014, la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris s’est déclaré incompétente pour juger les propos tenus par Manuel Valls sur les Rroms. La voix des Rroms a fait appel de cette décision qui pose des problèmes au-delà des Rroms. Elle estime en effet que cette décision donne carte blanche au racisme, dès lors qu’il provient du gouvernement.

Le tribunal a estimé que « Manuel Valls n’a pas émis une opinion comme homme politique dans le cadre d’un débat d’intérêt général mais a été invité par des journalistes à s’exprimer en sa qualité de ministre de l’intérieur sur un sujet en lien direct avec la conduite des affaires de l’Etat, de sorte que les faits qui lui sont reprochés ont bien été accomplis dans l’exercice de ses fonctions ministérielles ».

Entre autres propos, voici ce que le tribunal estime être « en lien direct avec la conduite des affaires de l’Etat » :

  1. « Il est illusoire de penser que l’on règle le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion »
  2. « Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation ».
  3. « Les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie ».

La république française ne reconnaissant pas de minorités ethniques, en quoi « le problème des populations roms » est-il lié à la « conduite des affaires de l’Etat » ? Sous prétexte de nommer tour à tour, en jonglant « ces populations » et « populations roms », un ministre peut-il échapper impunément propager un point de vue raciste en se couvrant de son portefeuille ministériel ? Le délit de provocation à la discrimination deviendra-t-il inapplicable aux politiques qui occupent un ministère ?

Pour La voix des Rroms la réponse est clairement « non ». Ce délit est encore plus grave lorsqu’il est exprimé par des membres du gouvernement. C’est pourquoi elle a interjeté appel de cette décision et reste mobilisée pour faire condamner ces propos par la justice française. A défaut, et après épuisement de toutes les voies de recours, elle saisira la Cour européenne des droits de l’Homme. 

vendredi 5 décembre 2014

Pourquoi Valls doit être jugé par le tribunal de droit commun

Ce jeudi 4 décembre à 14 heures s’est tenue la première audience du procès pour incitation à la haine raciale que La voix des Rroms a lancé contre Manuel Valls.  Cette première audience portait uniquement sur la compétence du tribunal pour juger cette affaire, l’avocat du prévenu ayant soulevé que, - en tant que ministre et dans l’exercice de ses fonctions, - M. Valls était justiciable uniquement devant la Cour de Justice de la République. En 20 ans d’existence, cette “cour”, composée de 12 parlementaires et de 3 magistrats, n’a prononcé que 4 condamnations. Candidat, François Hollande a promis de la supprimer. Notre avocat, maître Henri Braun, a commencé sa plaidoirie en disant au tribunal: “Je dois faire un aveu: je n’ai pas confiance en la justice … de la Cour de justice de la République". Effectivement, il y a de quoi…

Toujours est-il qu’il faut convaincre le Tribunal de grande instance de Paris, juridiction de droit commun, qu’il est compétent car les faits que nous reprochons à Manuel Valls n’ont pas été commis dans le cadre de ses fonctions de ministre de l’Intérieur (qu’il avait alors), telles que définies par le décret de sa nomination. Ce n’est effectivement pas en tant que ministre de l’intérieur qu’il ait pu dire entre autres:

· “C’est illusoire de penser qu’on règlera le problème des populations roms à travers uniquement l’insertion”
· Ces populations ont des modes de vie extrêmement différents des nôtres et qui sont évidemment en confrontation”, ou encore
“les Roms ont vocation à revenir en Roumanie ou en Bulgarie

En effet, la République ne reconnaissant pas les minorités ethniques, aucun de ses ministres ne peut prétendre en avoir la charge, même partiellement. Ainsi donc, lorsque Manuel Valls parle des Rroms, il ne peut le faire en tant que ministre, mais uniquement en tant qu’homme politique, exprimant une opinion politique et non pas une politique gouvernementale, car il ne peut y avoir de politique gouvernementale sur une population qui n’est pas reconnue en tant que telle par la loi. Il en irait autrement s’il visait expressément les “habitants roumains et bulgares de bidonvilles” p. ex., puisque l’aménagement du territoire et l’immigration font partie des attributions du ministre de l’Intérieur.

Ainsi donc, pour résumer, les arguments afin qu’il soit jugé par le tribunal de droit commun ont été utilisé de la manière la plus optimale. Logiquement, ils devraient orienter le tribunal à se déclarer compétent et donc à juger Manuel Valls au mois de mai 2015. Reste à savoir si la décision du tribunal, attendue pour le 19 décembre, suivra la logique juridique qui devrait s’imposer à chaque décision de justice. Quoi qu’il en soit, La voix des Rroms n’a pas l’intention de lâcher cette affaire, car elle est importante. Si elle ne trouve pas de solution satisfaisante devant la justice française, elle risque bien de finir à Strasbourg et dans quelques années seulement, mais nous n’abandonnerons pas.

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lundi 17 novembre 2014

Avava-Ovava (Editions Al dante), tournée d'automne du 20 au 23 Novembre : Avignon, Saint-Etienne, Lyon

TOURNÉE D'AUTOMNE


Avignon . Saint-Etienne. Lyon


La voix des Rroms présente son livre et son action, avec Anina Ciuciu, Pierre Chopinaud, Valentin Merlin, Saimir Mile et Lise Foisneau


Avava-Ovava, Venant nous serons ! Un titre en langue Rromani, pour un livre qui surgit de la conscience du peuple Rrom. Venant, nous serons, car il est la pointe lancée en avant du surgissement d’un peuple inouï.
Poètes, juristes, historiens, voyageurs, 5 auteurs sont dans 5 textes installés à ce point de leur métamorphose. Il n’y a pas de fatalité sans mutation de ceux qu’elle emporte. Avava-Ovava, formule énigmatiquede « être » en langue des Rroms qui est le lieu de la rencontre du devenir et du retour. Le voyage et le tragique en sont lemotif fondateur, Avava- Ovava est écrit après que ses 5 auteurs soient revenus d’avoir vus les eaux d’Auschwitz-Birkenau où sont dissous les rroms morts du « camp des familles tziganes ». Avava-Ovava est traversé par des éclats de rire régénérateurs.
Narration, méditation, témoignage, il s’ouvre et descend dans l’Histoire, où s’affrontent des figures fantastiques,
comme sorties d’un fleuve d’Allemagne. Tel l’apprenti sorcier il exhume pour les exorciser les forces occultes qui, depuis l’imaginaire et par la loi, conduisent la violence publique contre « ceux qui n’ont pas de nom ».
Puis ilmet en accusation l’exhortation à lamémoire des crimes demasse en questionnant sa fonction. Qu’a t’on à fixer sur l’horreur les regards de la population ? Serait-ce pour l’aveugler au point de ne plus voir que ce peut être le bourreau qui place les yeux dans sa direction ?




Jeudi 20 Novembre à Avignon

19h

Centre Européen de la Poésie
(4, 6 rue Figuière)

Violences contre les Rroms d'hier et d'aujourd'hui

 Rencontres autour du livre Avava-Ovava (Editions Al Dante 2014)
avec les auteurs Pierre Chopinaud, Anina Ciuciu, Saimir Mile, Valentin Merlin, Lise Foisneau

Suivi d'un verre musical avec
DJ RROM & ROLL


*

Vendredi 21 Novembre à Saint-Etienne

15h

 Bourse du travail
(cours Victor Hugo)

Ouverture musicale
rencontres, lectures, politiques et poétiques autour du livre-manifeste Avava-Ovava (Editions Al Dante)
en présence des auteurs
modéré par Esmeralda Romanes

et  

20 h

LA GUEULE NOIRE
(16 rue du Mont, quartier de Bellevue)

rencontres, lectures, politiques et poétiques autour du livre-manifeste 
en présence des auteurs
Projection
Dîner musical




*

Dimanche 23 Novembre à Lyon

14h

Salon des Éditions Libertaires
(Maison des associations,  28 rue Denfert-Rochereau 69 004 Lyon

Violences contre les Rroms d'hier et d'aujourd'hui

 Rencontres autour du livre Avava-Ovava (Editions Al Dante 2014)
avec les auteurs Pierre Chopinaud, Anina Ciuciu, Saimir Mile, Valentin Merlin, Lise Foisneau

LES AUTEURS

ANINA CIUCIU: Jeune Romni de Roumanie (et depuis peu, française). Actuellement étudiante enmaster de droit à la Sorbonne. Elle a publié enmars
2013, aux éditions city, un livre intitulé Je suis tzigane et je le reste, qui vient d'être traduit et publié en Roumanie. Depuis avril 2014 : conseillère honorifique
du premierministre roumain pour la «problématique rrom».
LISE FOISNEAU:Membre du bureau de La Voix des Rroms, étudiante enmaster d'histoire à Sciences Po Paris, rédige actuellement unmémoire intitulé
La famille contre l'Etat. Anthropologie historique d'une famille tsigane dite étrangère dans l'espace national, du début du 20ème siècle aux années 1940.
Dans ce travail, ellemontre comment une famille tsigane, arrivée de Russie dans les années 1860, a réussi à préserver sa liberté et ses structures d'organisation
en dépit de contraintes administratives adoptées à son encontre.
PIERRE CHOPINAUD : Auteur, traducteur de la langue Rromani, coordinateur de La Voix des Rroms, a vécu, au plan de l’action et de l’esprit, parmi les
communautés Rroms dans plusieurs pays d’Europe.
VALENTINMERLIN: Étudiant en sociologie successivement à Aix-en-Provence, à Toulouse et à Strasbourg. A vécu plusieursmois au sein d’un des plus
grands et plus anciens bidonvilles Rroms de Seine-Saint-Denis. Il vit et agit actuellement au centre social autogéré dit l’Attieké, à Saint-Denis.
SAIMIRMILE : Rromde citoyenneté albanaise. Depuis 1996 il vit en France où il a étudié le droit international à la Sorbonne et la langue et civilisation
rromani à l'INALCO. Il préside l'association La voix des Rroms, etmène une large action, dans l'espace public français et international, comme dans le réel, de défense des droits et renversement des représentations.




AL DANTE
gestes & écritures indociles


Livre disponible (15 €, frais de port inclus)  : http://www.insurrection-gitane.com/?product=livre-avava-ovava et http://al-dante.org/












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vendredi 14 novembre 2014

Raymond Gurême, Baro Syntax contre les violences policières avec tous les insurgés des quartiers populaires : samedi 15 novembre, La Parole Errante, Montreuil.




MANOUCHES en Force !
Attention ce Samedi 15 Novembre, à la Parole Errante, Montreuil,
dans un contexte de mobilisation nationale contres les violences policières : la FAMILLE GURÊME et Baro Syntax seront présents aux côtés des insurgés des quartiers populaires.
Mais que fait la police ? VENEZ NOMBREUX.




14H-18H : Atelier d'écriture / Atelier Graff / Initiation à la Boxe anglaise




18H : Discussion avec des familles victimes de crimes policiers autour du livre "Permis de tuer - Chronique de l'impunité policière" (Editions Syllepse)





20H : Concert Rap
  • Première Ligne (93 Indépendant)
  • Dino (Killabizz) (75018)
  • L'Uzine (93) & Nodja (Perpignan-94)
  • Awax et Oliver (95)
  • Rety Bonap (95)
  • Baro Syntax (93)









Stands, bouffe et boissons disponibles sur place...
Entrée à prix libre
Tous les bénéfices seront reversés aux familles et aideront à l'organisation des mobilisations





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mardi 11 novembre 2014

Pour que justice soit faite, SIGNEZ ! : R.Gurême, Manouche, résistant, déporté, chevalier des arts et des lettres, victime de violences policières.


Dans un contexte d'intensification des violences policières contre les minorités racisés et tous les porteurs du changement, La Voix des Rroms souhaite attirer l'attention sur l'agression dont a été victime Mr. Raymond Gurême, citoyen, manouche, interné, résistant, déporté, chevalier des arts et des lettres.




Afin que Justice soit faite et que la République protège tous les citoyens contre les excès structurels de la Police, Signez la pétition !



Le 23 Septembre dernier Raymond Gurême, 89 ans, a été molesté, battu et blessé, par des agents de la force publique, au domicile dont il est propriétaire, dans l'Essonne.

Manouche, fils de forain et forain lui-même, Raymond Gurême a été arrêté en 1941 par la police française et interné avec les siens au camp de concentration pour "nomades" de Lynas-Monthléry, dans l'Essonne. De cet enclos d'abandon au bord de la mort, il s'est enfui.

Résistant, Raymond Gurême est arrêté par les forces d'occupation et déporté dans un camp disciplinaire en Allemagne Nazie d'où à nouveau il s'échappe avec la complicité de cheminots français. Fin Août 1944 il participe à la Libération de Paris.

Dans les années 60, il s'installe à Saint-Germain-les-Arpajons, en face de la colline où était "son" camp de concentration, pour y fonder une famille.

Depuis, les tensions avec les forces de l'ordre sont continues : interpellations abusives, contrôles au faciès, insultes racistes, menaces, violences, intimidations.

En 2011, il raconte son histoire dans un livre "Interdit aux nomades", aux Editions Calmann-Lévy

En Août dernier Raymond Gurême est à Cracovie et Auschwitz-Birkenau pour témoigner, avec d'autres survivants du "Génocide des tziganes" devant le mouvement européen de la jeunesse Rrom.

Le 23 septembre, un gendarme d'une trentaine d'années, entre dans son domicile, sans justification, et faisant face à la résistance du vieil homme, le jette dehors, le frappe à coups de pieds et matraque télescopique. Quatre de ses fils et filles s'interposant sont violentés, interpellés, et condamnés.

Une plainte est en cours, ainsi qu'une mobilisation internationale auprès des autorités françaises pour que justice soit faite et la police mise face à ses responsabilités.

Résister à la violence politique actuelle est le plus sûr hommage à ceux qui,  par ce qu'ils ont fait ou par ce qu'ils étaient, ont eu à en souffrir et en mourir. 

SIGNEZ LA PÉTITION 
qui sera adressée au gouvernement de la République Française






Un rassemblement a lieu le 30 Novembre à 15H à la gare de Brétigny s/Orge, où arrivaient les déportés avant d'être internés au camp de concentration  de Linas
(en présence de Raymond Gurême et de sa famille)


Plus d'infos :
http://www.depechestsiganes.fr/raymond-gureme-89-ans-rescape-des-camps-victime-de-violences-lors-dune-intervention-policiere/

Contact : raymond.gureme@gmail.com







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jeudi 23 octobre 2014

Avant la réunion Mairie - Préfecture de région aujourd’hui à 18 heures, les Rroms de Bobigny, expulsés, réclament leurs droits légitimes : scolarisation, relogement et accès aux soins.




Logés dans un gymnase de la ville de Paris depuis deux jours, une soixantaine de Roms expulsés du bidonville des Coquetiers le 21 octobre ne se sont toujours pas vu proposer de solution pérenne de relogement. C’est pourtant une des obligations que fixe la circulaire du 26 août 2012.

L’expulsion a provoqué la déscolarisation de tous les enfants vivant sur le bidonville alors que celui-là même comptait un des plus hauts pourcentages d’enfants dans un parcours scolaire et était à ce titre là exemplaire.

Les Roms de Bobigny non relogés  et les associations qui les épaulent demandent donc simplement le respect par l’Etat de sa propre loi, à savoir la rescolarisation des enfants, le relogement  des expulsés et un accès aux soins pour tous.

Les autorités sont donc mises devant leur responsabilité à l’issue de cette réunion. Elles doivent y répondre avec d’autant plus de sérieux que la crise humanitaire en cours leur est imputable, a commencer par la mairie de Bobigny, mais également le gouvernement, par les politiques d’expulsion qu’il mène.

Signatures :
La voix des Rroms, Les Enfants du Canal, Mouvement Antiraciste Européen–EGAM, SOS Racisme, Entraides-Citoyennes, RESF93, MRAP 93, Collectif Bobigny, Convivances, l’ASEFRR,  Collectif de soutien aux Roms de Clichy-Sous-Bois, Collectif Romeurope Noisy-Le-Grand, Ligue des Droits de l'Homme, Alternative Libertaire, Ensemble !


Contact Presse : 
Elie Petit
Responsable de la Communication
Mouvement Antiraciste Européen – EGAM (European Grassroots Antiracist Movement)
www.egam.eu
+33.6.68.08.61.02
elie.petit@yahoo.fr





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