lundi 1 octobre 2012

On achève bien les chevaux



 « On achève bien les chevaux » est le titre d’un film qu’on vous conseille de regarder. L’histoire se déroule en Californie dans les années 1930, en pleine dépression. A défaut, vous pouvez observer la situation de la quarantaine de Rroms chassés à Marseille. D’abord par des « riverains » de la citée abandonnée des Créneaux, maintenant par la mairie UMP de la Ville, le tout dans un contexte de chasse créé et soigneusement entretenu par le pouvoir gouvernemental et paragouvernemental, et notamment le premier ministre de l’intérieur du gouvernement socialiste.

Après avoir « déménagé » jeudi dernier « dans le calme », selon la maire PS du secteur, ils s’étaient mis à l’abri du « calme » qui les propulsé en dehors des Créneaux et qui a mis le feu aux affaires qu’ils n’avaient pas pu emporter. Ils ont ensuite occupé un hangar, d’où la ville de Jean-Claude Gaudin veut les faire évacuer aussi, en flagrance. Et ce sera toujours la flagrance des 48 heures, parce qu’on les chassera et on les poursuivra tout le temps, sans cesse. Ces Rroms avaient décidé de porter plainte, et le parquet pourrait se trouver dans l’embarras de commander une enquête sur ce qui s’est passé jeudi dernier. Dans l’embarras, parce que le procureur de la République avait déclaré qu’il y aurait une enquête si des Rroms déposaient plainte. A contrario, il n’y aura pas d’enquête s’il n’y a pas de plainte de la part des Rroms expulsés. Avec l’annonce de cette procédure d’expulsion, porteront-ils plainte ?

On achève bien les chevaux…
On peut bien achever les Rroms, du moins le croit-on et on fait tout pour. En tout cas, pour ces Rroms-là, il y a flagrance et il y aura toujours flagrance, jusqu’à… déflagration ? Il y en a qui attendent avec impatiente cette déflagration, un petit clash qui gonfle, grandit et envahit tout. Manuel Valls a appelé tous les responsables politiques à ne pas instrumentaliser cette affaire. Quoi de mieux pour pousser à l’instrumentalisation. Copé l’a compris et dit, lui aussi, qu’il comprend ce qui s’est passé. Evidemment M. Copé, dans ces quartiers où règne le « racisme antiblanc », les Rroms ont été pris pour des Blancs, parce qu’ils sont chrétiens. Allez, vous pouvez aligner les immondices démagogiques comme celle-ci, c’est ce qui vous distinguera dans votre course à la tête de l’UMP. N’ayez crainte, ce n’est pas votre ami Valls qui vous contredira, il a déjà vu le marché de sa ville envahie par des non-blancs et l’a dit qu’il fallait des whites, des blancs, des blancos. Ne laissez rien au Front national, c’est un groupuscule de complexés ! Alexandre Gabriac l’a compris. Demandez-lui de vous joindre lui aussi dans votre combat commun. Puisse l’histoire faire que vous y périssiez avec les vôtres, sans d’autres victimes.


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1 commentaire:

Mely a dit…

Beaucoup de préhistoire ds ce commentaire (couleur, religion)...bcp de haine pour des faits inquiétants et tristes, inadmissibles à notre époque. Il faut espérer qu'il y ait une solution...